Israël veut occuper et massacrer à l’abri des regards : HRW est devenu indésirable
25 Février 2017
Le gouvernement israélien a refusé de délivrer un permis de travail au directeur opérationnel pour Israël et la Palestine désigné par l’ONG “Human Right Watch” (HRW), basée aux États-Unis, accusant l’organisation de ne pas être réellement un groupe pour la défense des droits humains mais plutôt une officine de propagande pro-palestinienne.
Le porte-parole du Ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a déclaré que cette décision a été prise en raison de l’attitude “extrêmement hostile envers Israël” de HRW.
Cette information a été révélée en marge d’une réunion du Conseil des droits humains de l’ONU à Genève, au cours de laquelle la condamnation à 18 mois de prison d’Elor Azaria pour le meurtre d’un Palestinien a été vivement critiquée. Le Conseil a estimé que ces faits constitient apparemment une “exécution extrajudiciaire d’un homme désarmé”, et sa porte-parole a regretté “l’indulgence excessive” dont a bénéficié le sergent franco-israélien.
HRW, pour sa part, estime qu’il est “décevant que le gouvernement israélien semble incapable, ou ne pas vouloir, faire la distinction entre une critique justifiée de ses actions et une propagande politique hostile”.
Depuis 30 ans, l’ONG étatsunienne avait pu accéder aux territoires contrôlés par Israël.
Désormais, Israël a rejoint le “club” des pays interdisant l’accès de HRW à leur territoire formé par Cuba, l’Égypte, la Corée du Nord, le Soudan, les Émirats Arabes Unis, l’Ouzbékistan et le Vénézuela, a declaré l’organisation. Le Département d’État étatsunien a pour sa part déclaré qu’il est en “profond désaccord” avec l’appréciation portée par Israël sur HRW, que les États-Unis considèrent comme “une organisation de défense des droits humains crédible”. On peut leur faire confiance, ils s’y connaissent mieux que personne !
Les représentants de HRW ont pu entrer en Israël, mais avec un visa touristique seulement.