POLITIQUE – Visé par une plainte pour viol qu’il conteste, Gérald Darmanin “n’a pas d’autre choix que de démissionner”, a estimé lundi 29 janvier l’une des porte-parole des Républicains.

“Nous respectons la présomption d’innocence. Mais compte tenu des graves accusations qui sont portées, et pour la sérénité de l’action publique, nous pensons qu’il n’a pas d’autre choix que de démissionner”, a déclaré Laurence Saillet lors du point-presse hebdomadaire de LR, parti auquel a longtemps appartenu Gérald Darmanin avant de rejoindre LREM.

Les Républicains est le premier parti à demander le départ du ministre. Des féministes ont lancé dimanche une pétition demandant au Premier ministre Edouard Philippe de le démettre de ses fonctions.

Matignon a renouvelé sa confiance au ministre samedi, rappelant toutefois “que les règles fixant l’appartenance au gouvernement sont connues”: à moins que le ministre ne prenne les devants en démissionnant, seule une mise en examen, étape judiciaire attestant d’éléments à charge contre l’accusé, est susceptible d’entraîner son départ du gouvernement.

Le parquet de Paris a rouvert une enquête sur une accusation de viol visant le ministre des Comptes publics pour des faits présumés datant de 2009 que l’intéressé conteste catégoriquement. Une première plainte avait été classée sans suite.

Plus d’informations à venir.