Au moins 150 migrants à la frontière mexico-américaine
LaPresse, 29 avril 2018
Au moins
150 migrants centraméricains, qui font partie d’une caravane qui avait
déclenché l’ire du président américain Donald Trump, sont arrivés dimanche à
Tijuana au Mexique, à la frontière avec la États-Unis, décidés à demander
l’asile à Washington.
150 migrants centraméricains, qui font partie d’une caravane qui avait
déclenché l’ire du président américain Donald Trump, sont arrivés dimanche à
Tijuana au Mexique, à la frontière avec la États-Unis, décidés à demander
l’asile à Washington.
Des
membres de la caravane se masszent devant le mur frontalier à Tijuana.
PHOTO
REUTERS |
«Nous
espérons que le gouvernement des États-Unis nous ouvrira les portes», a déclaré
à l’AFP Reyna Isabel Rodríguez, 52 ans, venus du Salvador avec ses deux
petits-enfants.
espérons que le gouvernement des États-Unis nous ouvrira les portes», a déclaré
à l’AFP Reyna Isabel Rodríguez, 52 ans, venus du Salvador avec ses deux
petits-enfants.
La
caravane, baptisée Viacrucis Migrante et partie fin mars de la ville mexicaine
de Tapachula, a débuté avec plus de 1000 personnes qui se sont ensuite
dispersées, certaines préférant rester au Mexique, d’autres choisissant de
voyager par leurs propres moyens.
caravane, baptisée Viacrucis Migrante et partie fin mars de la ville mexicaine
de Tapachula, a débuté avec plus de 1000 personnes qui se sont ensuite
dispersées, certaines préférant rester au Mexique, d’autres choisissant de
voyager par leurs propres moyens.
L’initiative
de cette caravane a été lancée en 2010 afin de sensibiliser l’opinion publique
à la dramatique traversée du Mexique par les migrants centraméricains
de cette caravane a été lancée en 2010 afin de sensibiliser l’opinion publique
à la dramatique traversée du Mexique par les migrants centraméricains
«Nous
voulons dire au président des États-Unis que nous ne sommes pas des criminels,
nous ne sommes pas des terroristes, qu’il nous donne la chance de vivre sans
peur. Je sais que Dieu va toucher son coeur», a déclaré l’une des
organisatrices de la caravane, Irineo Mujica.
voulons dire au président des États-Unis que nous ne sommes pas des criminels,
nous ne sommes pas des terroristes, qu’il nous donne la chance de vivre sans
peur. Je sais que Dieu va toucher son coeur», a déclaré l’une des
organisatrices de la caravane, Irineo Mujica.
En avril,
les images de la caravane de migrants se dirigeant vers les États-Unis avaient
suscité la colère de Donald Trump et une forte tension entre Washington et
Mexico.
les images de la caravane de migrants se dirigeant vers les États-Unis avaient
suscité la colère de Donald Trump et une forte tension entre Washington et
Mexico.
M. Trump,
dont l’un des principaux thèmes de campagne était la construction d’un mur à la
frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration clandestine, avait
ordonné le déploiement sur la frontière de troupes de la Garde nationale.
dont l’un des principaux thèmes de campagne était la construction d’un mur à la
frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration clandestine, avait
ordonné le déploiement sur la frontière de troupes de la Garde nationale.
Il avait
aussi soumis la conclusion d’un nouvel accord de libre-échange en Amérique du
Nord à un renforcement des contrôles migratoires par le Mexique, une condition
rejetée par le président mexicain Enrique Pena Nieto.
aussi soumis la conclusion d’un nouvel accord de libre-échange en Amérique du
Nord à un renforcement des contrôles migratoires par le Mexique, une condition
rejetée par le président mexicain Enrique Pena Nieto.