💦 WATER DAY _ Défendre le droit à l’eau une bouteille à la fois
Par
Laura Darche, U Ottawa, 21 mars 2018
C’est en
se rendant à son premier cours de sociologie environnementale, un peu en retard
et assoiffée, que Celeste Digiovanni apprend que l’Université d’Ottawa ne vend
plus d’eau embouteillée depuis 2010. Choquée qu’une ressource aussi essentielle
ne soit pas offerte sur le campus, elle cherche à comprendre pourquoi et
découvre que l’eau embouteillée est problématique pour les droits de la
personne et entraîne des coûts environnementaux et monétaires importants.
se rendant à son premier cours de sociologie environnementale, un peu en retard
et assoiffée, que Celeste Digiovanni apprend que l’Université d’Ottawa ne vend
plus d’eau embouteillée depuis 2010. Choquée qu’une ressource aussi essentielle
ne soit pas offerte sur le campus, elle cherche à comprendre pourquoi et
découvre que l’eau embouteillée est problématique pour les droits de la
personne et entraîne des coûts environnementaux et monétaires importants.
Elle
comprend alors pourquoi l’Université a pris cette décision, mais quand même,
les bouteilles d’eau, c’est pratique! Elle imagine alors une solution de
rechange portable, durable et économique à la bouteille jetable: la bouteille
H2Ottawa.
comprend alors pourquoi l’Université a pris cette décision, mais quand même,
les bouteilles d’eau, c’est pratique! Elle imagine alors une solution de
rechange portable, durable et économique à la bouteille jetable: la bouteille
H2Ottawa.
«Mon
accès limité à de l’eau portable n’était qu’une petite frustration en
comparaison avec les problèmes complexes et souvent mortels au niveau mondial
et même local(!) entourant le droit à l’eau.» – Celeste Digiovanni
Une
bouteille pas comme les autres
bouteille pas comme les autres
Faite
d’aluminium recyclable à l’infini, vendue dans les machines distributrices au
même prix qu’une bouteille d’eau jetable, remplissable aux nombreuses fontaines
du campus et réutilisable, la bouteille H2Ottawa est aussi pratique et
accessible que son équivalent de plastique, mais sans les répercussions
environnementales, économiques et sociales. Trouvez-la dès le 22 mars, journée
mondiale de l’eau, dans les machines
distributrices listées ici.
d’aluminium recyclable à l’infini, vendue dans les machines distributrices au
même prix qu’une bouteille d’eau jetable, remplissable aux nombreuses fontaines
du campus et réutilisable, la bouteille H2Ottawa est aussi pratique et
accessible que son équivalent de plastique, mais sans les répercussions
environnementales, économiques et sociales. Trouvez-la dès le 22 mars, journée
mondiale de l’eau, dans les machines
distributrices listées ici.
Pionnière
des universités canadiennes en la matière, l’Université d’Ottawa a rejoint les
rangs de plus de 80 universités et collèges en Amérique du Nord qui ont banni
la bouteille d’eau sur leur campus1. C’était, pour l’établissement, une façon
de respecter ses engagements en matière de développement durable et de réduire
les déchets. Le projet H2Ottawa a donc été accueilli très favorablement par les
employés de l’Université, qui ont eu l’occasion de soutenir Celeste dans sa
démarche.
des universités canadiennes en la matière, l’Université d’Ottawa a rejoint les
rangs de plus de 80 universités et collèges en Amérique du Nord qui ont banni
la bouteille d’eau sur leur campus1. C’était, pour l’établissement, une façon
de respecter ses engagements en matière de développement durable et de réduire
les déchets. Le projet H2Ottawa a donc été accueilli très favorablement par les
employés de l’Université, qui ont eu l’occasion de soutenir Celeste dans sa
démarche.
83% disent
qu’elle doit faire partie des priorités de financement
du gouvernement,
93% la voient comme un droit fondamental,
71% croient que son accès
ne peut être possédé, acheté ni vendu,
77% craignent la pénurie
sans bonnes mesures de conservation.
Source: Étude 2017 sur les attitudes
des Canadiens à l’égard de l’eau. |
«Je pense
que c’est un parfait exemple d’innovation : c’est local, ça mélange la
recherche et l’action concrète et, en même temps, ça contribue vraiment à
améliorer le campus.» – Jonathan Rausseo, Gestionnaire du développement
durable, Université d’Ottawa
que c’est un parfait exemple d’innovation : c’est local, ça mélange la
recherche et l’action concrète et, en même temps, ça contribue vraiment à
améliorer le campus.» – Jonathan Rausseo, Gestionnaire du développement
durable, Université d’Ottawa
L’accès à
l’eau, un droit fondamental
l’eau, un droit fondamental
Les
Canadiens et les Canadiennes qui peuvent pour la plupart obtenir de l’eau
potable à volonté en ouvrant simplement le robinet ont tendance à tenir cette
eau pour acquise. Après tout, le Canada dispose d’environ 20 % de l’eau douce
du monde. Cependant, le pays a seulement 7 % de l’eau potable renouvelable, qui
est, en réalité, plutôt rare sur la planète2. Mondialement, avec
l’accroissement de la population, la demande en eau surpassera de 40 % les
ressources disponibles en 20303.
Canadiens et les Canadiennes qui peuvent pour la plupart obtenir de l’eau
potable à volonté en ouvrant simplement le robinet ont tendance à tenir cette
eau pour acquise. Après tout, le Canada dispose d’environ 20 % de l’eau douce
du monde. Cependant, le pays a seulement 7 % de l’eau potable renouvelable, qui
est, en réalité, plutôt rare sur la planète2. Mondialement, avec
l’accroissement de la population, la demande en eau surpassera de 40 % les
ressources disponibles en 20303.
L’eau
embouteillée provient en grande partie de localités rurales sans système public
de traitement de l’eau et est vendue en ville à des gens qui payent déjà pour
l’eau courante. Pour Celeste, ceci représente un aspect d’un enjeu encore plus
grand : celui de la privatisation de l’eau. L’eau potable, en tant que
ressource vitale et irremplaçable, ne peut être traitée comme toute autre
ressource naturelle. La privatisation de l’eau, qui génère des profits pour
l’entreprise privée (2,5 milliards de dollars annuellement au Canada seulement4),
ne contribue pas à faire considérer l’accès à l’eau potable comme un droit à
protéger.
embouteillée provient en grande partie de localités rurales sans système public
de traitement de l’eau et est vendue en ville à des gens qui payent déjà pour
l’eau courante. Pour Celeste, ceci représente un aspect d’un enjeu encore plus
grand : celui de la privatisation de l’eau. L’eau potable, en tant que
ressource vitale et irremplaçable, ne peut être traitée comme toute autre
ressource naturelle. La privatisation de l’eau, qui génère des profits pour
l’entreprise privée (2,5 milliards de dollars annuellement au Canada seulement4),
ne contribue pas à faire considérer l’accès à l’eau potable comme un droit à
protéger.
Donc, la
prochaine fois que vous aurez soif mais pas de récipient à portée de main,
passez par une des machines distributrices du campus et prenez votre première
bouteille H2Ottawa. Vous contribuerez ainsi à garder la planète plus propre et
prendrez position pour la reconnaissance du droit fondamental de l’accès à
l’eau!
prochaine fois que vous aurez soif mais pas de récipient à portée de main,
passez par une des machines distributrices du campus et prenez votre première
bouteille H2Ottawa. Vous contribuerez ainsi à garder la planète plus propre et
prendrez position pour la reconnaissance du droit fondamental de l’accès à
l’eau!