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L’Algérie abandonne le gaz de schiste pour les énergies renouvelables

15 Mai 2017


Le gouvernement algérien a pris la décision d’abandonner le gaz de schiste et de concentrer sa politique énergétique sur le développement des renouvelables en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique.

Le gouvernement algérien abandonne le gaz de schiste et donne sa priorité au développement des énergies renouvelables. Cela a été dit clairement par le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, en marge d’une conférence animée, à la mi-avril, à l’École des hautes études commerciales de Koléa (près d’Alger) sur le programme national des énergies renouvelables.

Sur l’option gaz de schiste, le ministre lève ainsi une incertitude alimentée par des déclarations officielles parfois contradictoires faisant suite aux manifestations du début de l’année 2015 à In Salah (dans le Sahara) où la population exigeait la fermeture d’un puits d’exploration foré, en juin 2012, dans le bassin d’Ahnet, et destiné à évaluer le potentiel pour vérifier si, vraiment, l’Algérie possède l’un des plus importants gisements de gaz de schiste dans le monde. Car l’état réel des réserves de gaz de schiste est la grande inconnue. Ce sont les données géologiques des sols qui ont permis de fournir de premières estimations et il y a des experts qui pensent que, pour l’Algérie, elles ont pu être « gonflées ».