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Brexit et après: bye bye EU, bye bye UK, bienvenue aux peuples !


Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي 
Tlaxcala, 24 June 2016

Maintenant que les électeurs britanniques ont dit bye bye à Bruxelles, le scénario logique devrait être le suivant :

1-Un nouveau référendum devrait être organisé pour demander aux électeurs s’ils veulent rester dans le Royaume « uni ». Pas seulement aux Écossais, mais aussi aux Irlandais du Nord, aux Gallois, aux Cornouaillais et aux Anglais proprement dits. À terme, la « Grande-Bretagne » devrait disparaître, au profit d’une confédération à laquelle les électeurs devraient choisir de s’associer ou non. L’Écosse indépendante, puis l’Irlande du nord indépendante, suivies du Pays de Galles, des Cornouailles et de l’Angleterre avec Londres, auraient à choisir entre plusieurs scénarios : faire partie soit d’une confédération des pays « britanniques », soit de l’Union européenne, soit des deux. L’Irlande du Nord aurait à choisir entre une indépendance pure et simple, le rattachement à la République d’Irlande, au nouveau Commonwealth et/ou à l’Union européenne.
2-La première mesure à prendre par le gouvernement PSOE-Unidos Podemos qui sortira des élections espagnoles du 26 juin, devrait être l’organisation d’un référendum demandant aux électeurs : « Voulez-vous rester dans l’Espagne telle qu’elle est et faire partie de l’UE à ce titre ? Voulez-vous devenir indépendants et faire partie de l’UE ? »
3-Les électeurs du Royaume de Belgique, des républiques italienne et française et des autres États-nations devraient suivre le même chemin. Wallons et Flamands, Bretons, Corses, Alsaciens, Occitans, Savoyards, Basques et Catalans, Andalous et Cantabriens, Castillans et Valenciens, Sardes, Siciliens, Lombards, Piémontais, Toscans et Vénitiens devraient pouvoir se prononcer sur l’avenir qu’ils veulent, tout comme les Bavarois, les Carinthiens, les Tyroliens, les Sames ou les Rroms.
Les populistes de la perfide Albion ont réussi là où la gauche grecque avait échoué : remettre en cause le « machin » de Bruxelles. Ils ont ouvert une voie royale aux peuples du vieux continent pour imposer à la caste eurocratique des banquiers et politiciens une autre Europe, celle des peuples. Reste à savoir si les gauches du continent sauront tirer des conclusions de l’échec des travaillistes britanniques à imposer la fausse équation établissant une équivalence entre UE et progrès social.
L’ Europe verticale des 28/27 est mourante, qu’elle crève ! Et vive l’Europe horizontale des 100 !