Mercredi matin, une fillette palestinienne a été tuée par des soldats israéliens après avoir prétendument tenté de mener une attaque au couteau, au poste de contrôle al-Za’im à Jérusalem-Est, selon les allégations israéliennes.

Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé que les soldats israéliens avaient empêché son personnel médical de rejoindre la jeune fille afin de lui prodiguer les premiers soins et de la transférer à l’hôpital. Le ministère de la Santé avait ensuite annoncé le décès de la jeune fille.

Des témoins oculaires ont rapporté aux médias avoir entendu des coups de feu tirés près du poste de contrôle al-Za’im, situé à l’entrée de Jérusalem-Est, sur la route menant à la colonie de Ma’aleh Adumim, à l’est.

Selon des sources israéliennes, aucun des soldats n’a été blessé à la suite de cet incident criminel, alors que l’identité de la jeune fille n’est pas connue jusqu’à présent.

Les forces d’occupation israéliennes utilisent souvent la politique de méthode discriminatoire de tir direct sur un palestinien d’un point proche depuis 2015, prétendante tentative d’attentat, ce qui a entraîné la mort de dizaines de personnes, y compris des enfants et des filles.

Abdel Nasser Farwana, expert chargé des affaires des prisonniers, a déclaré que les forces d’occupation israéliennes depuis les élections législatives israéliennes de mars 2015, ont intensifié les exécutions extrajudiciaires (assassinats et liquidations physiques) contre des civils palestiniens non armés qui constitueraient une menace.

Farwana a ajouté que cette dangereuse escalade dans l’assassinat et l’exécution de sang-froid, sur une simple suspicion, n’était pas une coïncidence ni un acte individuel, mais s’inscrit dans l’approche de l’establishment israélien et ses branches de sécurité et politiques pour intimider les Palestiniens.