Sept morts et 250 blessés dans la bande de Gaza, selon le bilan provisoire annoncé ce vendredi 12 octobre 2018.

“Gaza se révolte pour Jérusalem !”, écrit Ziad Medoukh

“Jusqu’à quand ces massacres israéliens contre nos jeunes et notre peuple ?

Ces palestiniens manifestaient pacifiquement près des zones tampon imposées par les forces de l’occupation israélienne sur les frontières de la bande de Gaza. Plus de 18.000 palestiniens de Gaza se sont rassemblés ce vendredi pour la vingt-neuvième semaine de la grande « Marche du retour » , dans une initiative non-violente afin de montrer l’attachement des Palestiniens à leur terre, à la mosquée al-Aqsa, ainsi que le caractère sacré du droit au retour pour tout le peuple palestinien, et exiger la levée du blocus israélien inhumain sur la bande de Gaza.”

“Malgré la brutalité des forces de l’occupation, les balles réelles, et les gaz lacrymogènes, les manifestants,rapporte Ziad, sont plus que jamais déterminés à poursuivre ce type d’actions. Ils développent des stratégies non-violentes face à cette occupation aveugle. Ils défient les soldats israéliens avec leurs drapeaux palestiniens”.

Ci-dessous les noms des 7 Palestiniens tués par l’armée d’occupation :

Ahmed Ibrahim Zaki al-Taweel (23 ans), de Deir al-Balah, touché par une balle dans la poitrine

Mohammed Abdul Hafith Yusuf Isam’il (29 ans), de Deir al-Balah, visé à la poitrine

Ahmed Ahmed Abullah Abu Na’im (17 ans), du camp de réfugiés de al-Nuseirat, visé à la poitrine

Abdullah Barham Suleiman al-Daghmah (25 ans), de ‘Abasan al-Jadidah à Khan Younis, visé à l’abdomen

Tamer Iyad Mahmoud Abu ‘Armanah (21 ans), de Rafah, visé à la tête

‘Afifi Mahmoud ‘Ata al-‘Afifi (18 ans), de Gaza-ville, visé à l’abdomen

Mohammed ‘Essam Mohammed ‘Abbas (20 ans), du quartier Sheikh Redwan, visé à la tête

Parmi les quelque 250 blessés, on compte 42 enfants, 3 femmes, 3 journalistes et un ambulancier, qui ont été touchés par des balles réelles et des grenades lacrymogènes. 16 des blessés l’ont été grièvement.

Nous saluons l’héroïsme de tous ces résistants.

Ils ne sont pas morts en vain.

L’occupant devra payer pour tous ses crimes. Comme tous les colonisateurs, ils ont la supériorité des armes, mais apparaissent de plus en plus pour ce qu’ils sont : des criminels.