Quatre civils, dont trois enfants, ont été tués et plus de 316 ont été blessés par les tirs de l’armée d’occupation lors de leur participation dans la marche de million en commémoration annuelle de la journée de la terre et du droit au retour, à l’est de la bande de Gaza.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré, dans un communiqué, que les martyrs étaient: Mohammed Jihad Saad, âgé de 20 ans, ( il a été tué à l’est de Gaza, avant le début de la marche de million de personnes), Nidal Amara Amara, âgé de 17 ans, à l’est de Gaza, et Tamer Hashim Abou Khair, âgé de 17 ans, à l’est de Khan Yunis.

Plus tard, notre correspondant a déclaré que le jeune Bilal Mahmoud Sha’ban al-Najjar , âgé de 17 ans, résidant à Bani Suhaila à l’est de Khan Younis, est mort suite aux blessures qu’il avait subies par les tirs de l’occupation israélienne lors de sa participation à la marche de million.

Selon le communiqué, à 19 h 30, heure locale, le nombre de victimes est passé à 316, dont 86 enfants et 29 femmes.

Il a souligné que 5 blessés étaient classés comme étant dans des états très critiques, 9 graves, 121 moyens et 181 mineurs, sachant que 64 personnes ont été blessées par balles réelles, 16 par des balles en caoutchouc, 13 par des éclats d’obus, 94 par des bombes à gaz, 46 par du gaz et 83 personnes différemment blessés.

Il a précisé que les victimes sont 39 dans le nord de Gaza, 108 à Gaza, 73 dans le centre de la bande de Gaza, 41 à Khan Younis et 55 à Rafah.

Trois ambulances ont été endommagés, trois ambulanciers et six journalistes ont été blessés.

Samedi, des dizaines de milliers de Palestiniens ont pris part à des marches de masse qui se sont rassemblées à 5 points près de la frontière-est de la bande de Gaza avec l’occupation “Israël”, dans le cadre de la marche de million en commémorant le 43ème anniversaire de la journée de la terre et de retour.

Les manifestants portaient des drapeaux palestiniens et scandaient des slogans appelant à la disparition de l’occupation et à la levée du siège de la bande de Gaza, ainsi qu’au retour des réfugiés palestiniens dans leurs villages et leurs villes, qu’ils avaient quittés en 1948.

L’armée de l’occupation israélienne réprime ces marches pacifiques en lançant des gaz toxiques et lacrymogènes sur les manifestants, qui ont entraîné la mort de 280 citoyens, dont 11 martyrs dont les corps n’ont pas été retrouvés selon les déclarations du ministère palestinien de la Santé, tandis que 31 000 autres blessés, dont 500 en état grave.