“Tenir une audience préalable à un acte d’inculpation avant avril serait une intervention illogique du procureur général Avihai Mandelblit”, a déclaré jeudi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

“Pendant des années, les manifestants de gauche et les médias ont exercé des pressions inhumaines sur le procureur général”, a prétendu M. Netanyahou dans une vidéo publiée par son porte-parole.

“Ils tentent de l’obliger à s’immiscer lourdement dans les élections en m’invitant à une audience [préalable à l’accusation], alors qu’il est connu à l’avance que celle-ci ne peut pas être terminée avant les élections,” a-t-il ajouté.

Netanyahou estime qu’une telle démarche serait “impensable”, car cela signifierait que “le public n’entendrait que les revendications d’un côté et non les réponses de l’autre”.

“C’est précisément la raison pour laquelle la gauche tente de faire le contraire car son objectif est clair: essayer de renverser un Premier ministre par le biais d’une mise à l’épreuve du terrain et de voler une élection à vous, citoyens d’Israël. Comme l’a dit un membre du Likoud, ils savent que notre équipe gagne toujours. Ils essaient donc de faire pression sur l’arbitre pour qu’il expulse Lionel Messi”, a-t-il poursuivi.

La police a recommandé que Netanyahou soit mis en accusation à l’issue de trois enquêtes: l’affaire 4000 (affaire Bezeq-Walla!), l’affaire 1000 (affaire de cadeaux illégaux) et l’affaire 2000 (Affaire Yediot Ahronot-Israel Hayom).

Selon un sondage effectué par le Jerusalem Post, plus de la moitié des électeurs israéliens pensent que le Premier ministre doit démissionner si le procureur général Avichai Mandelblit l’inculpe.

51% des personnes interrogées pensent que Netanyahu devrait démissionner, 34% s’expriment en faveur de son maintien et 15% ne se prononcent pas.