La solution au Brexit pour les Britanniques? Obtenir une autre nationalité européenne.
Courrier International, 30/06/2018
Sept fois
plus!
plus!
Manifestation des pro-européens pour demander un nouveau vote sur la finalisation du Brexit, à Londres, le 23 juin 2018. Photo Henry Nicholls/Reuters |
Les
Britanniques sont sept fois plus nombreux à avoir obtenu la nationalité
d’un pays membre de l’Union européenne depuis le Brexit. Ils cherchent à
conserver le droit de circuler, vivre et travailler en Europe, indiquent les
chiffres collectés par la BBC.
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C’est une
véritable vague vers la citoyenneté européenne, titre la BBC. Le nombre de
Britanniques à demander – et obtenir – la citoyenneté d’un autre pays membre a
été multipliée par sept en deux ans, d’après les chiffres collectés par la BBC :
ils sont passés de 1 800 en 2015 à près de 13 000 en 2017.
véritable vague vers la citoyenneté européenne, titre la BBC. Le nombre de
Britanniques à demander – et obtenir – la citoyenneté d’un autre pays membre a
été multipliée par sept en deux ans, d’après les chiffres collectés par la BBC :
ils sont passés de 1 800 en 2015 à près de 13 000 en 2017.
Ces
données ont été collectées par la BBC auprès de 17 États membres de
l’Union européenne : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark,
l’Espagne, l’Estonie, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, le
Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie, la
Slovaquie et la Suède.
données ont été collectées par la BBC auprès de 17 États membres de
l’Union européenne : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark,
l’Espagne, l’Estonie, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, le
Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie, la
Slovaquie et la Suède.
Ceux qui
le peuvent cherchent à garder les droits de citoyens de l’Union européenne,
analyse le site : “Leurs nouvelles nationalités leur permettront de
voyager, vivre et travailler dans l’Union européenne après le Brexit, et ils
pourront aussi les transmettre à leurs enfants”.
le peuvent cherchent à garder les droits de citoyens de l’Union européenne,
analyse le site : “Leurs nouvelles nationalités leur permettront de
voyager, vivre et travailler dans l’Union européenne après le Brexit, et ils
pourront aussi les transmettre à leurs enfants”.
Ces
“nouveaux” citoyens européens affichent une nette prédilection pour
l’Allemagne, qui représente la moitié de ces changements de nationalité. De
fait, les demandes de citoyenneté allemande ont été multipliées par douze en
deux ans, pour atteindre près de 7 500 en 2017.
“nouveaux” citoyens européens affichent une nette prédilection pour
l’Allemagne, qui représente la moitié de ces changements de nationalité. De
fait, les demandes de citoyenneté allemande ont été multipliées par douze en
deux ans, pour atteindre près de 7 500 en 2017.
La France
arrive en second, avec plus de 1 500 obtentions de nationalité pour 2017, soit cinq
fois plus qu’en 2015. Elle est suivie par la Belgique, qui compte plus de 1 300 citoyens supplémentaires en
provenance du Royaume-Uni en 2017.
arrive en second, avec plus de 1 500 obtentions de nationalité pour 2017, soit cinq
fois plus qu’en 2015. Elle est suivie par la Belgique, qui compte plus de 1 300 citoyens supplémentaires en
provenance du Royaume-Uni en 2017.
Dans la
plupart des cas, ces nouveaux citoyens conservent leur passeport britannique et
obtiennent donc une double nationalité, précise le site. Mais il se peut que
certains pays, comme l’Allemagne – qui n’autorise la double nationalité qu’avec
des pays de l’EU – leur demande de renoncer à leur nationalité britannique
après le Brexit.
plupart des cas, ces nouveaux citoyens conservent leur passeport britannique et
obtiennent donc une double nationalité, précise le site. Mais il se peut que
certains pays, comme l’Allemagne – qui n’autorise la double nationalité qu’avec
des pays de l’EU – leur demande de renoncer à leur nationalité britannique
après le Brexit.
Dans tous
les cas, “seuls un petit nombre de citoyens du Royaume-Uni remplissent les
conditions pour obtenir la nationalité d’un autre pays membre de l’Union
européenne. Et le processus bureaucratique peut être lent et laborieux”,
prévient la BBC.
les cas, “seuls un petit nombre de citoyens du Royaume-Uni remplissent les
conditions pour obtenir la nationalité d’un autre pays membre de l’Union
européenne. Et le processus bureaucratique peut être lent et laborieux”,
prévient la BBC.