Réfugiés syriens au Liban: le Hezbollah veut les aider à rentrer
L’Express,
29/06/2018
Le chef
du mouvement chiite libanais a annoncé la mise en place d’une structure visant
à aider les réfugiés syriens au Liban à rentrer dans leur pays, alors que le
dossier fait polémique au Liban.
du mouvement chiite libanais a annoncé la mise en place d’une structure visant
à aider les réfugiés syriens au Liban à rentrer dans leur pays, alors que le
dossier fait polémique au Liban.
Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah prononçant un discours par vidéoconférence lors d’une réunion du mouvement à Beyrouth le 16 février 2018. afp.com/JOSEPH EID |
1,5
million de Syriens sont actuellement réfugiés au Liban. Ils pourront peut-être
rentrer chez eux. Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite libanais qui
combat en Syrie au côté du régime, a dévoilé cette initiative qui doit
faciliter le retour “volontaire” des réfugiés, alors que le Liban accueille
plus d’un million de Syriens ayant fui la guerre qui ravage leur pays depuis
2011.
million de Syriens sont actuellement réfugiés au Liban. Ils pourront peut-être
rentrer chez eux. Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite libanais qui
combat en Syrie au côté du régime, a dévoilé cette initiative qui doit
faciliter le retour “volontaire” des réfugiés, alors que le Liban accueille
plus d’un million de Syriens ayant fui la guerre qui ravage leur pays depuis
2011.
“Nous
ne voulons forcer personne”, a lancé le chef du Hezbollah
lors d’une allocution télévisée, soulignant que les “liens forts” de
son mouvement avec les autorités de Damas devraient faciliter le
processus.
ne voulons forcer personne”, a lancé le chef du Hezbollah
lors d’une allocution télévisée, soulignant que les “liens forts” de
son mouvement avec les autorités de Damas devraient faciliter le
processus.
“Un
retour sûr et volontaire”
retour sûr et volontaire”
“Nous
allons former des listes qui seront soumises aux autorités compétentes en
Syrie”, a indiqué Hassan Nasrallah, précisant qu’en coordination avec la
sûreté générale du Liban, qui gère le dossier, il espérait faire rentrer
“le plus grand nombre possible de déplacés syriens, qui veulent un retour
sûr et volontaire”.
allons former des listes qui seront soumises aux autorités compétentes en
Syrie”, a indiqué Hassan Nasrallah, précisant qu’en coordination avec la
sûreté générale du Liban, qui gère le dossier, il espérait faire rentrer
“le plus grand nombre possible de déplacés syriens, qui veulent un retour
sûr et volontaire”.
Ces
derniers mois, les autorités de Beyrouth ont fait de ce dossier une priorité,
estimant qu’il fallait accélérer les retours. Jeudi, en coopération avec les
autorités de Damas, elles ont organisé le départ de près de 400 réfugiés syriens
installés au Liban, deuxième initiative du genre en quelques mois.
derniers mois, les autorités de Beyrouth ont fait de ce dossier une priorité,
estimant qu’il fallait accélérer les retours. Jeudi, en coopération avec les
autorités de Damas, elles ont organisé le départ de près de 400 réfugiés syriens
installés au Liban, deuxième initiative du genre en quelques mois.
“Il
y a une grande différence entre vivre sous une tente et revenir dans sa maison,
à son champ, à son école”, a-t-il lancé.
y a une grande différence entre vivre sous une tente et revenir dans sa maison,
à son champ, à son école”, a-t-il lancé.
Accusations
d’entrave au retour
d’entrave au retour
Le chef
du Hezbollah a par ailleurs accusé “des instances locales et
internationales de faire peur aux réfugiés” pour les dissuader de
rentrer.
du Hezbollah a par ailleurs accusé “des instances locales et
internationales de faire peur aux réfugiés” pour les dissuader de
rentrer.
Le
ministère des Affaires étrangères libanais est récemment allé jusqu’à bloquer
les demandes de permis de séjour des employés internationaux du
Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), accusant l’agence
d’entraver le retour des Syriens.
ministère des Affaires étrangères libanais est récemment allé jusqu’à bloquer
les demandes de permis de séjour des employés internationaux du
Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), accusant l’agence
d’entraver le retour des Syriens.
Le
Hezbollah, allié stratégique de Damas et de Téhéran, s’est officiellement
engagé dans la guerre en Syrie en 2013, participant à plusieurs batailles
cruciales face aux rebelles et aux djihadistes.
Hezbollah, allié stratégique de Damas et de Téhéran, s’est officiellement
engagé dans la guerre en Syrie en 2013, participant à plusieurs batailles
cruciales face aux rebelles et aux djihadistes.
Il y a
déployé plusieurs milliers de combattants et en a perdu plusieurs centaines au
front.
déployé plusieurs milliers de combattants et en a perdu plusieurs centaines au
front.