Atrocités du capitalisme ultra-libéral : une révolution mondiale est-elle inéluctable ?
par Verdi, Agoravox
29 Septembre 2016
D’après une étude le l’ONG britannique Oxfam, « les 1% les plus riches possèdent désormais davantage que les 99% restants. 62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, alors qu’elles étaient 388, il y a cinq ans. »
Faudra-t-il un embrasement planétaire général pour que cesse l’exploitation de l’homme par l’homme ? Comment empêcher les exploiteurs de l’humanité, les possédants et dirigeants corrompus, d’affamer les peuples, de tuer sans pitié hommes, femmes et enfants, dans des guerres qu’ils déclenchent pour assouvir leur insatiable soif de richesse et de pouvoir ?
Et Dieu, s’il existe, que fait-il face au désastre annoncé de sa création ?
L’infiniment petit est-il infiniment plus important que l’infiniment grand ? Mécanique quantique. Théorie des cordes. Multivers et univers parallèles. Théorie du tout ou superforce… Et si la clé de l’origine de l’espace et de son, ou ses, univers, résidait dans la dimension subatomique des particules dont nous sommes constitués ? Lesquelles commencent à métamorphoser la vie des Terriens avec les nanotechnologies, les supra diamants ?
L’émergence de l’infiniment petit ouvre des champs d’exploration métaphysique nouveaux et dessine les contours d’une approche philosophique et théologique inédite. Peut-être prélude-t-elle aussi l’affirmation, dans un proche avenir, de l’existence d’extraterrestres, que seul l’immense orgueil humain – qui se croit le seul génie de la création – est susceptible de nier.
Mais alors, si la Science et Dieu finissent par se rejoindre, grâce aux révélations qui envahissent les intuitions d’êtres éclairés –de part et d’autre, scientifiques et religieux-, pourquoi ce dernier n’a-t-il pas confié aux êtres vivants, doués de conscience, les codes du mystère de la vie ? Pourquoi laisse-t-il l’être humain s’empêtrer dans des croyances religieuses sectaires, sources ou cause de haines meurtrières, d’exploitation de l’homme par l’homme ? A moins que lui-même, s’il existe, ait été dépassé par sa découverte majeure : donner la vie est possible !
Créateur facétieux et incontrôlable voracité humaine
A moins qu’ils n’aient été, non pas un… mais des milliers de dieux, en paix et parfois en guerre, planqués, chacun, dans un coin de l’espace infini ou dans des univers lointains ? Non ! Si création il y a eu et il y a encore, c’est le fait d’un créateur facétieux ou d’un lunaire, la tête dans les nuages. A peine créée, l’invention est livrée à elle-même. Et va que j’te pousse au gré des éléments et autres lois physiques. Résultat : le pire côtoie le meilleur dans un ordonnancement de vies aléatoire.
Les civilisations humaines se succèdent. D’abord fastes, riches, enthousiasmantes… Euh ! Ça c’est l’apparence. Elles ne doivent leur éclat qu’à la sueur des millions de bougres réduits à l’esclavage, sans lesquels aucune de ces brillantes civilisations n’aurait pu se développer ! Après quelques siècles d’existence, elles s’effondrent toutes pour la même raison : l’incontrôlable voracité de l’espèce humaine. En tout cas, d’une partie, assoiffée de pouvoir et de richesses, au détriment de la nature et des autres espèces vivantes, du règne animal ou végétal ! Epuisant les ressources de la terre, au-delà de la satiété !
Ne vivons-nous pas cette période, où un pays, berceau de toutes les monstruosités – massacre des Indiens d’Amérique, esclavage des noirs, ségrégation raciale, etc. – les Etats-Unis, impose, depuis un siècle, des règles basées sur le profit absolu en tout. Des règles édictées par les puissants, en leur faveur exclusive, sans aucune préoccupation pour le reste de l’humanité et sans se soucier des conséquences écologiques pour la planète.
Désinformation permanente et abêtissement de masses
Amasser, spéculer, faire du profit : c’est leur obsession ! Pour s’en mettre encore plus dans les poches, les riches ont inventé les fausses crises, elles-mêmes préludes, si nécessaire, aux conflits et guerres de remise en ordre, comme au Moyen-Orient, actuellement, avec le dépeçage, par terroristes interposés, de l’encombrante et menaçante Syrie pour Israël, et de la précieuse Irak pétrolifère. Elles apparaissent périodiquement, quand leur position dominante est menacée par la populace mondiale. Ils les font perdurer, autant qu’il est nécessaire, afin d’entretenir la peur chez des centaines de millions de gens désemparés, pour mieux les asservir à leur volonté.
Les médias de la désinformation (les plus nombreux) sont entre leur pouvoir. Neuf milliardaires français possèdent 80% des médias écrits et audio-visuels. Ils entretiennent l’angoisse générale, contribuent activement à l’abêtissement des masses, participant de la volonté de leurs riches patrons d’influencer constamment les comportements. Ces médias savent que ces crises ne sont que mensonges goebbelsiens, inscrits dans le fonctionnement naturel du système capitaliste ultralibéral, qui se nourrit du cycle infernal destruction/reconstruction, sans se soucier du prix à payer en vies humaines. Cela ne les empêche nullement de continuer à propager ces duperies criminelles, afin de faire gober aux gens la justification des situations génératrices de souffrances qui leur sont imposées.
Seule la mort de ce système inique -consacrant la loi de la jungle ou loi du plus fort comme seul système viable- mettra fin à l’injuste et insoutenable souffrance d’une grande partie de l’humanité. Faudra-t-il que survienne un épisode d’une extrême radicalité, à l’échelle planétaire, comme ce fut le cas, en France, pendant la Révolution de 1789 ? A l’évidence, l’humanité se dirige vers une remise à plat du système mondial, dominé par le dogme capitaliste ultra-libéral.
Les Etatsuniens déstabilisent le monde à coup de guerres et de spéculations
Bien évidemment, dirigeants politiques et profiteurs du système ont tout mis en oeuvre pour que le séisme mondial qui les éradiquerait ne se produise pas. Combien de temps résisteront-ils, ces 1% les plus riches contre les 99% restants ? Ce n’est désormais qu’une question d’années, tout ou plus de quelques décennies.
Ces exploiteurs savent que seul compte le rapport de force. Malheureusement, pour le moment, une majorité d’êtres humains reste désorganisée, face à une ultra-minorité dominante, composée d’extrémistes d’ultra-droite, plus dangereuse encore que l’extrême-droite, parce qu’avançant masquée, travestie des habits de la démocratie, de la charité et d’autres trompe-l’œil.
L’ultra-droite à travers le monde n’a rien de rassurant. Mais il se trouve toujours une partie de la population, à l’intellect étriqué, pour cautionner et soutenir ce système, contre quelques miettes. La corruption est son arme. Redoutable, comme peut l’être, l’enfermement et le contrôle des esprits dans un monde numérique virtuel (Facebook, etc.). Voilà où le bât blesse. Cette situation est d’autant plus insupportable, que les partis politiques et syndicats, censés représenter les oppositions à ce système du fric, voulu et maintenu par les Etatsuniens à coups de guerres et déstabilisations des pays réfractaires, sont incapables de se rebeller.
Au contraire, corrompus pour beaucoup d’entre eux, ils se nourrissent de ce système. Au nom du sacro-saint libéralisme, les Etatsuniens ne savent vivre qu’en empruntant et en spéculant. Leur véritable religion, c’est la consommation sans limite, par la création de besoins factices, non indispensables à la subsistance !
Des milliards d’êtres humains pris au piège de la mondialisation
Ils ont exporté leur modèle vérolé dans un monde impréparé à la culture anglo-saxonne, reposant sur la reine « compétition ». Une loi de la jungle institutionnalisée, sacralisée, où seuls les plus forts et les plus fortunés s’en tirent. Les dégâts sont terribles dans les pays du tiers-monde, en Afrique, notamment, où des centaines de millions de gens crédules continuent à rêver d’un avenir meilleur grâce à ce modèle du fric. D’où la vague majeure de migration, en direction des soi-disant eldorados occidentaux.
La spéculation généralisée, – sur les produits manufacturés, les monnaies, les matières premières et, depuis quelques années, ce qui est très inquiétant, sur les productions agricoles –, par les fonds spéculatifs, a développé de façon incontrôlée des flux financiers, décorrélés de la réalité des échanges commerciaux.
Sans se soucier, bien évidemment des conséquences dévastatrices pour des milliards d’êtres humains, pris au piège d’une mondialisation, dont ils ne comprennent pas grand-chose, si ce n’est qu’elle les plonge dans des difficultés de vie grandissantes, notamment quand, du jour au lendemain, les prix de tel ou tel aliment de base, atteignent des sommets, sans autre raison que la spéculation sur les marchés mondiaux.
La spéculation généralisée gangrène l’économie mondiale et affame les populations. Sans une révolte planétaire implacable, point de salut pour l’humanité. Les humains continueront de longues années encore à subir la loi de la jungle.
A moins que le l’hypothétique « Créateur » n’intervienne pour remettre calmement de l’ordre dans sa création. On peut toujours rêver, la tête dans les étoiles, pour oublier, quelques instants, les atrocités humaines générées par le capitalisme ultralibéral.