Brahim Saika, militant de la Coordination des chômeurs sahraouis, torturé à mort par la police marocaine
Delegación Saharaui para España
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Übersetzt von Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي |
prisonnier politique sahraoui Brahim Saika est mort ce vendredi 15
avril dans un hôpital d’Agadir (Maroc), après un coma de quelques jours.
Il avait été arrêté arbitrairement et torturé au commissariat de police
de Guelmim (Goulimine).
Brahim Saika, diplômé universitaire avec un master en sociologie,
était l’un des dirigeants de la Coordonation des chômeurs sahraouis; il
avait été arrêté le 1er avril en sortant de son domicile dans la ville
de Guelmim. Son arrestation a eu lieu alors qu’il tentait de mener une
manifestation pacifique pour attirer l’attention sur la situation des
chômeurs sahraouis. Il a été immédiatement emmené au commissariat de
police où il a été torturé pendant des heures. Brahim a alors décidé de
commencer une grève de la faim pour protester contre les mauvais
traitements auxquels était soumis et qui sont la routine dans le
traitement des prisonniers politiques sahraouis.
Quelques jours plus tard, le 6 avril, sa santé s’était tellement
détériorée qu’il a été admis dans un état sérieux à l’hôpital de
Guelmm, avant d’être transféré à l’hôpital provincial d’Agadir. Il y est
resté dans un état d’extrême gravité, sans être traité ou soigné pour
sauver sa vie, jusqu’à sa mort cet après-midi dans le même hôpital.
Les autorités sanitaires de l’hôpital refusent d’effectuer une autopsie
établissant la raison de sa mort, malgré les demandes répétées de sa
famille.
Saika Brahim était un prisonnier politique sahraoui qui avait déjà subi
une autre arrestation en 2008 quand il était étudiant à l’Université de
Marrakech et avait été détenu quatre ans.
Grande manifestation ce matin à Guelmim pour protester contre la mort de Brahim Saika
Les forces d’occupation marocaines répriment violemment la manifestation
de protestation contre l’assassinat du martyr Brahim Saika à El Ayoune