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La vice-présidente de la Colombie accusée de liens avec les cartels narco-paramilitaires

Barrabás Prosaico 10/07/2020
Les scandales qui touchent Marta Lucia Ramirez, vice-présidente de la Colombie, ne cessent pas.

Tradotto da Romain Migus
Tout d’abord, on a appris qu’elle avait spécialement engagé le tueur à gages José Miguel Narváez pour faire partie du premier gouvernement d’Álvaro Uribe Vélez (2002-2006) dans le domaine de la sécurité et de la défense. Depuis, on a découvert que son principal partenaire commercial est un narco-paramilitaire, considéré comme de niveau similaire à Pablo Escobar Gaviria et le fondateur des paramilitaires Carlos Castaño.
Il semble que la vice-présidente d’Iván Duque ne se limite pas à exécuter les ordres de l’uribisme et à engager des tueurs à gages pour faire partie du gouvernement, comme elle l’a fait pour l’assassinat de l’activiste, comédien et journaliste Jaime Garzón.
Ces jours-ci, Ramírez est de nouveau la vedette d’un nouvel épisode de la réalité colombienne. Selon une plainte du sénateur et ancien candidat à la présidence Gustavo Petro, leader de Colombia Humana, la vice-présidente est un partenaire commercial d’un narco-paramilitaire.
A cet égard, Petro a averti que le narco-paramilitaire “est une fusion de Pablo Escobar et Carlos Castaño : un des plus grands trafiquants de drogue et génocidaire de l’histoire du pays”.
Petro a fait cette déclaration dans une intervention via Zoom, où plusieurs sénateurs ont abordé les liens de la vice-présidente avec le trafic de drogue, les tueurs à gages et les crimes liés au régime narco-paramilitaire d’Uribe.
Le paramilitaire auquel Petro fait référence est le trafiquant de drogue Guillermo León Acevedo Giraldo, alias “Memo Fantasma”, avec lequel Ramírez et son mari, Álvaro Rincón, entretenaient des liens commerciaux étroits.
Elle est le lien entre les barons de la drogue et le pouvoir politique
Pour Petro, il est contraire à l’éthique et à la morale que toute personne occupant un poste au sein du gouvernement de l’État ait des liens avec le trafic de drogue et les groupes criminels.
“Aucun partenaire ou membre de la famille d’un trafiquant de drogue ne devrait avoir le pouvoir de faire des lois en Colombie, car il s’agit d’un problème éthique, on doit véritablement couper ce lien qui existe actuellement entre la politique et le trafic de drogue”, a-t-il déclaré.
Ces derniers jours, Petro a également dénoncé le fait que la vice-présidente a été la vedette, il y a 20 ans, d’un épisode regrettable qui l’a amenée à payer personnellement une somme de 150 000 dollars pour payer la caution de son frère, Bernardo Ramírez Blanco, après sa capture aux États-Unis pour trafic d’héroïne.
Ce scandale avait été révélé par le média La Nueva Prensa et a contribué à miner la crédibilité de la vice-présidente. Cette enquête a été menée par les journalistes Julián Martínez et Gonzalo Guillén”.
Où a-t-elle trouvé 150 000 dollars pour sa caution ?