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ViruSocialisme : des transports gratuits et de l’argent pour presque tout le monde

Ulrich Gellermann 06/04/2020
Le rêve des fraudeurs est devenu réalité : Plus de contrôles sur les bus et les trains de Berlin. Également dans les trains régionaux de la Bundesbahn : transports gratuits pour les voyageurs sans ticket, plus de menaces d’amendes ou de prison en cas de « voyage furtif ».

Tradotto da Fausto Giudice
À l’époque du virus, ce que certains planificateurs de la circulation ont toujours voulu est devenu possible : un système de transport public financé par des impôts, soulageant ainsi l’environnement et les plus pauvres. Pour ceux qui se souviennent de la RDA, la « Zahlbox », la boîte de paiement viendra à l’esprit, un système de paiement dans les tramways qui avait un caractère plutôt symbolique.
Le socialisme s’insinue également dans un autre secteur. La propriété publique* est toujours cachée derrière le mot « parapluie de sauvetage corona », mais elle est inexorablement en marche : le gouvernement fédéral veut dépenser 400 milliards d’euros pour diverses entreprises en tant qu’ « aides à la transition ». Tout cela avec l’argent des contribuables, c’est-à-dire l’argent du peuple. L’ « aide » est explicitement destinée aux grandes entreprises. Parce que le gouvernement cible « les entreprises commerciales qui remplissent au moins deux des trois critères suivants : 1) un total de bilan supérieur à 43 millions d’euros, 2) un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros et 3) une moyenne annuelle de plus de 249 employés ». Cela vise sans aucun doute le cœur de l’économie allemande !
Ce que l’on appelle de manière si inoffensive l’aide à la transition ne peut que servir à la prise de contrôle hostile de l’économie allemande par le peuple : Les entreprises se réveilleront probablement après la soi-disant aide, se frotteront les yeux et au lieu d’AG [SA], elles devront s’appeler VEB à l’avenir ! Cela a probablement à voir avec l’origine germano-démocratique de la Chancelière fédérale, où elle a appris son type de socialisme subversif auprès de la FDJ, la jeunesse allemande prétendument libre. C’est là qu’elle s’est formée comme cadre du futur, dans la perspective à long terme de transformer la République fédérale orientée vers le marché en un système planifié. La propagation de l’idéologie coronaïenne, devenue entretemps dominante, pour l’abolition de facto de l’assez démocratique Constitution, montre également le chemin vers l’État de virus unique, qui semble immuable.
Une petite lueur d’espoir est visible dans le ciel lugubre du ViruSocialisme : Les vrais pauvres n’ont encore rien reçu ! Car en fait, dans « socialisme » il y a « social », qui est surtout compris comme étant à but non lucratif. Jusqu’à présent, il n’en est pas question : alors que l’argent des impôts circule abondamment pour renflouer les entreprises, heureusement pas un seul euro ne va aux « bénéficiaires » de Hartz IV. Il ne peut pas non plus être question de socialiser le système de santé. D’autant plus que cette mesure pourrait probablement mettre fin au virus et supprimerait alors le terreau de la propagande socialiste virulente. Les citoyens sont encore effrayés par l’épidémie, sans se douter que derrière elle se cache un abîme de trahison de la patrie : le virus de l’économie planifiée !
NdT
Propriété publique : orig. Volks-Eigentum ; en République démocratique allemande, les entreprises étaient des Volkseigene Betriebe (VEB), littéralement propriétés du peuple.