Le Centre d’études pour les prisonniers palestiniens a déclaré vendredi que les forces d’occupation israéliennes avaient arrêté 5 700 Palestiniens en 2018, dont 980 enfants et 175 femmes et filles.

Selon un rapport publié par le Centre pénitentiaire palestinien, 1 800 arrestations ont été documentées à Jérusalem, 900 à Hébron et 215 dans la bande de Gaza.

Selon le reportage, 980 enfants ont été arrêtés en 2018, dont beaucoup de moins de 10 ans, à l’instar de Dergham Maswada, 3 ans, qui a été harcelé et détenu par des soldats israéliens dans la vieille ville d’Hébron.

En 2018, 175 femmes et filles palestiniennes, 7 membres du parlement, 1 300 ex-prisonniers et 150 Palestiniens ayant des besoins spéciaux ont été arrêtés.

Au cours de la même période, cinq détenus palestiniens sont morts sous la garde israélienne: Yasin al-Saradih (33 ans), Mohammed Anbar (46 ans), Mohammed Marshoud (30 ans), Aziz Oweisat (53 ans) et Mohammed al-Rimawi (24 ans).

Le rapport a ajouté que l’administration pénitentiaire israélienne avait procédé à 185 introductions par effraction dans les cellules et les cachots des prisonniers palestiniens en 2018, soit une augmentation de 26% par rapport à 2017.

En 2018, la Knesset israélienne a examiné et approuvé un certain nombre de projets de loi arbitraires visant les prisonniers palestiniens, notamment une loi autorisant l’exécution de prisonniers ayant perpétré des attaques, une loi prévoyant la réduction des fonds versés à l’Autorité palestinienne pour les familles des prisonniers ainsi qu’une loi privant le prisonniers affiliés à des groupes de résistance des visites de leurs familles.