INTERNATIONAL – Le pape François a appelé ce lundi 25 décembre à “la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre Sainte”, à l’occasion de son traditionnel message de Nöel sur la place Saint-Pierre à Rome, avant la bénédiction très attendue “Urbi et orbi”.

Le pape a aussi espéré “qu’une reprise du dialogue l’emporte” pour “parvenir à une solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux États”. Il a aussi loué les efforts de la communauté internationale visant à aider “cette terre meurtrie” à trouver “la concorde, la justice et la sécurité qu’elle attend depuis longtemps”, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.

Après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme capitale d’Israël, le pape avait déjà appelé récemment au “respect du statu quo” à Jérusalem, en conformité avec les résolutions des Nations unies.

La décision de Donald Trump a provoqué des manifestations quasi quotidiennes dans les Territoires, et terni la fête de Noël pour les chrétiens palestiniens. “Nous voyons Jésus dans les enfants du Moyen Orient, qui continuent à souffrir à cause de l’aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens”, a encore plaidé dimanche le pape argentin.

Le pape évoque la Syrie, l’Irak et le Yémen

Dans un grand tour d’horizon des pays où les enfants pâtissent des conflits, il a évoqué les petits syriens “encore marqués par la guerre”, en espérant que la Syrie retrouve “la dignité de chaque personne” en s’engageant à “reconstituer le tissu social indépendamment de l’appartenance ethnique et religieuse”.

Il a également parlé de l’Irak “encore blessé et divisé par les hostilités” des quinze dernières années. Mais aussi du Yémen “où se déroule un conflit en grande partie oublié” alors que la population y subit la faim et les maladies.

Outre la situation au Moyen-Orient, le souverain pontife a ensuite lancé un appel “à la confiance réciproque” dans la péninsule coréenne. Il dit prier “pour que dans la péninsule coréenne les oppositions puissent être dépassées et que la confiance réciproque puisse se développer dans l’intérêt du monde entier”.