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La Bolivie s’extrait des griffes du FMI

18 Mai 2017

Le président bolivien Evo Morales, avait annoncé, fin novembre 2016, qu’il allait expulser du pays la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

Ces deux institutions créées en 1944 sont soumises à l’influence aussi bien du gouvernement des États-Unis que de la célèbre dynastie de banquiers que sont les Rothschild.
L’expert économique suisse, Peter König, affirme que l’objectif de ces deux institutions banquières est d’exercer une forte pression sur les États afin qu’ils ouvrent leur économie à l’influence des grands groupes industriels par le démantèlement des réglementations étatiques. Lorsque les gouvernements se voient ensuite contraints de sauver leur économie, exploitée et précipitée dans les déficits par ces grandes sociétés, le FMI et la Banque mondiale les attendent déjà avec des offres de crédits. Pour les obtenir, les pays doivent cependant privatiser de plus en plus de biens publics, autrement dit les céder aux grandes sociétés et perdre ainsi des pans entiers de souveraineté nationale.

Dans ce processus, aucune attention n’est prêtée à la paupérisation de la population, ni au pillage de l’environnement. La Bolivie a interdit, dès 2006 déjà, la mainmise de groupes étrangers sur les ressources du sous-sol du pays. En 2008, elle expulsait du pays l’ambassadeur des Etats-Unis, devenu persona non grata. La Bolivie donne l’exemple qu’il est possible de s’extraire des griffes des stratèges internationaux de la finance.