General

Le sergent meurtrier franco-israélien Elor Azaria fait appel, ses avocats démissionnent

1 Mars 2017


Les avocats du sergent franco-israélien Elor Azaria, condamné à 18 mois de prison par un tribunal militaire pour le meurtre de sang froid du Palestinien Abdel Fattah al-Charif, alors que celui-ci était blessé et ne pouvait représenter aucun danger qui quiconque, à Hébron le 24 mars 2016, se sont retirés du dossier après sa décision de faire appel. Azaria a été jugé pour “homicide”, ayant échappé à l’accusation d’“assassinat” en dépit de la preuve flagrante que constituait la vidéo des événements, démontrant à la fois qu’aucun militaire israélien n’était menacé –  Abdel Fattah al-Charif gisait au sol et se vidait de son sang, immobile, sans recevoir aucune assistance médicale (Azaria lui-même appartenait au service de santé de l’armée d’occupation) – de quoi que ce soit et du caractère parfaitement délibéré et prémédité du crime.

Les avocats d’Azaria ont publié un communiqué dans lequel ils rappellent qu’il avaient travaillé “jour et nuit avec une détermination sans faille” pour obtenir “un résultat fantastique, sinon impossible” au bénéfice du sergent meurtrier. Les avocats ajoutent qu’il considèrent certes que le verdict était injuste (Azaria devait être déclaré innocent), mais qu’ils ont la conviction d’avoir été aussi loin qu’il était possible pour le défendre utilement.

Azaria doit commencer à purger sa peine de 18 mois de prison à partir du 6 mars.