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La pollution responsable de 25% de la mortalité infantile dans le monde

12 Mars 2017


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier deux rapports aux conclusions plus qu’accablantes. En 2017, dans le monde, un quart des décès chez les enfants de moins de cinq ans seraient liés à la pollution. Un chiffre inquiétant, qui s’explique par différents facteurs liés à l’environnement que l’on crée aux générations futures.

Diarrhée, pneumonie, paludisme : premières causes de mortalité

1,7 millions. C’est le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans imputable chaque année aux risques environnementaux. Le chiffre est à peine imaginable. Parmi ceux-ci, on retrouve des risques liés à l’environnement familial et domestique — comme le tabagisme passif, l’exposition à certains combustibles et produits chimiques — mais aussi au manque d’infrastructures dans certaines régions. L’absence d’accès à l’eau potable, le développement de parasites et les problèmes d’hygiène sont alors évoqués.

Chaque année, ce sont donc pas moins de 570 000 enfants dans le monde qui meurent d’infections respiratoires développées à cause de la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif. Les maladies diarrhéiques liées au manque d’eau potable sont quant à elles responsables de 361 000 décès par an. Le paludisme tue quant à lui 200 000 enfants par an, faute d’une bonne gestion des zones humides et des réservoirs d’eau potable. Des chiffres importants, qui s’expliquent en partie par la plus grande fragilité des organes et du système immunitaire des jeunes enfants.