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De Tchernobyl à Fukushima, le même mensonge officiel sur la radioactivité

11 Mrazo 2017


Rien ne semble avoir changé de Tchernobyl à Fukushima : les instances scientifiques officielles minorent l’effet de la radioactivité dégagée par les catastrophes nucléaires.

Robotique, objets connectés, bio et nanotechnologies, chimie de synthèse… les nouvelles technologies déferlent sur nos vies, multipliant les objets marchands, les besoins en énergie et en matières premières, accélérant la destruction des milieux naturels, stimulant les guerres. Parce que l’innovation est le principal moteur de cette croissance qui dévore la planète, Reporterre publie une série de tribunes visant à démythifier le progrès et faire de la recherche scientifique un terrain de controverse et de luttes.

Le traitement de la crise de Fukushima a tout d’un remake perfectionné de celui de la catastrophe de Tchernobyl. Bien à l’abri, au sein du complexe de pouvoir onusien, de toute contestation savante et/ou sociale , les institutions internationales qui se sont arrogées le monopole du discours sur les effets des rayonnements et sur les questions de radioprotection – UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation) et la CIPR (Commission internationale de protection radiologique), affiliée à l’OMS (Organiation mondiale de la santé) en 1955 – ont joué et jouent un rôle de premier plan dans le déni de la plupart des conséquences sanitaires de ces deux accidents majeurs.