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Dans le Dakota du Nord, la bataille reprend contre l’oléoduc voulu par Trump

11 Février 2017


La construction du Dakota Access Pipeline, qui menace l’approvisionnement en eau des tribus sioux avoisinant son tracé, a repris cette semaine. Les Amérindiens reprennent le combat devant les tribunaux et sur le terrain.
Washington (États-Unis), correspondance
La mobilisation continue aux États-Unis alors que la construction du Dakota Acces Pipeline a repris dans le Dakota du Nord. L’oléoduc doit traverser quatre États sur près de 1.900 km, du Dakota du Nord à l’Illinois, avant d’être raccordé à un autre oléoduc pour alimenter les raffineries du golfe du Mexique. Energy Transfer Partners, le constructeur, a immédiatement recommencé les travaux après en avoir reçu l’autorisation par une agence fédérale, l’Army Corps of Engineers, mardi 7 février.
Cette décision était attendue, puisque le nouveau président états-unien, Donald Trump, avait signé un décret en ce sens fin janvier, alors même que l’Army Corps of Engineers avait commencé le 18 janvier une étude d’impact environnemental. Selon Energy Transfer Partners, l’oléoduc à 3,8 milliards de dollars pourrait être mis en service d’ici à trois mois.
Pour les tribus sioux de Standing Rock et de Cheyenne River, le combat continue. D’abord au tribunal : l’avocat des Sioux de Cheyenne River a demandé jeudi à un juge fédéral l’arrêt des travaux au niveau du lac de barrage Oahe — sous lequel doit passer l’oléoduc — le temps qu’une plainte déposée auparavant par les deux tribus soit étudiée.