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Il photographie les ethnies du Vietnam avant leur disparition

28 Janvier 2017


Au nombre de 54, les ethnies vietnamiennes subissent actuellement les effets d’une mondialisation qui efface tout sur son passage, trop souvent même les cultures. Afin de ne pas laisser ces communautés et une richesse tant culturelle qu’humaine tomber dans l’oubli, le photographe français Réhahn a vagabondé, appareil à la main, à travers les contrées du Vietnam. Aujourd’hui, un musée consacré à son œuvre de mémoire ouvre ses portes à Hội An.

Un musée unique, fruit de cinq années de rencontres

Si le photographe français Réhahn a depuis plus de dix ans l’habitude de photographier le Vietnam et ses habitants, ce n’est qu’en 2012 qu’il décide de consacrer son temps à un projet bien particulier. Depuis maintenant cinq ans, le photographe originaire de Normandie, parcourt le pays à la rencontre des différents groupes ethniques, au nombre total de 54. Aujourd’hui, alors que sa cote de popularité ne cesse d’augmenter et que ses travaux suscitent l’admiration à l’internationale, Réhahn vient d’ouvrir un premier musée au cœur de la ville où il a élu domicile au Vietnam, Hoi An.


Car si Réhahn est un voyageur passionné, il est également un portraitiste très talentueux. Au cours de ces cinq années à réaliser son projet « Precious heritage », le Français a réalisé plusieurs dizaines de portraits au sein de ces communautés dont les traditions s’effacent de plus en plus sous l’influence de la mondialisation qui s’empare du pays. Allant de village en village, le photographe a rencontré les anciens de chaque ethnie, les a photographié, et est aujourd’hui en mesure de transmettre leur précieux témoignage.